L’impact du numérique sur les CDI et bibliothèques pendant la Covid-19
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Aucune théorie esthétique ne dispose aujourd’hui du guide qui permettrait de décerner infailliblement les étoiles du mérite à des œuvres, pour la plupart, en attente d’interprétation.
A la fin du XXe siècle, la philosophie de l’art est contrainte de renoncer à son ambition passée : celle d’une théorie esthétique générale embrassant l’univers de la sensibilité, de l’imaginaire et de la création.On ne peut être à la fois au balcon et se voir passer dans la rue, disait Auguste Comte.
A la fois proche et loin des œuvres, l’esthétique se trouve dans cette situation ; elle peut seulement regretter de ne pas avoir le don d’ubiquité.
Immergée dans son époque, il est légitime qu’elle songe à réaliser une autre universalité que celle proposée par le système culturel ; légitime aussi qu’elle tente d’élaborer des critères affranchis des impératifs du marché de l’art, de la promotion médiatique et de la consommation.
Pr Moussima Henri enseignant au Département de Sociologie/Anthropologie à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Ngaoundéré, ancien étudiant de l'Université de Paris I Panthéon Sorbonne France
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