Analyse diachronique de la vulnérabilité aux risques d’inondation
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Capitale économique du Cameroun, Douala, tout comme les autres métropoles africaines du même rang, n’a pas échappé à la forte croissance urbaine du lendemain des indépendances qui a occasionné la prolifération des quartiers spontanés insalubres autour des périphéries des grandes villes.
Cette situation a amené l’État à définir à l’aube de la décennie 80, une nouvelle politique urbaine pour assurer le développement harmonieux des grandes villes dont Douala.
Face au vide règlementaire en matière d’urbanisme, jusqu’à lors régit par le plan Dorian de 1959, déjà trop obsolète, il fallait mettre sur pied de nouvelles structures.
Malgré l’illégalité du SDAU de Douala élaboré à cet effet, en 1983, il va néanmoins orienter les nouveaux fronts d’urbanisme de la ville avec un important volet sur la restructuration.
Cette restructuration a été assortie du recasement dans les quartiers Diboum 2 et Ndogpassi 3 ZR situés au Sud-est de la ville.
L’imprévisibilité des pouvoirs publics dans les quartiers situés autour de ceux de recasement, déjà partiellement occupés, va accélérer la dynamique spontanée de ces territoires et favoriser l’étalement anarchique de la ville vers le Sud-est.
La finalité d
Dr DEFO Claudine, géographe de l’Université de Yaoundé 1, enseignante associée à l'Université de Douala en service à l'IPD-AC
Fiche technique