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Le massif forestier de Lolodorf abritant les communautés Pygmées (Bakola/Bagyéli), fait face à une érosion de la biodiversité très avancée.
Cette destruction anthropique des organismes sylvestres structurant ce couvert végétal, s’exprime dans un contexte de recherche de bien-être.
Ayant défini son endoculturalisation à partir de la forêt, ce peuple s’expose à un changement irréversible de ses modes de vie.
La déforestation ainsi évoqué, était d’arrimer l’objectif du développement des populations, à celui de la protection de l’environnement.
Il rejoint de ce point de vue l’une des préoccupations majeures de l’écologie environnementaliste qui consiste à réconcilier les exigences du développement à celles de la préservation de la nature.
La culture étant l’objet d’étude de l’anthropologie est redevable à l’environnement physique qui lui offre l’infrastructure nécessaire à l’édification de sa base matérielle.
Ainsi, lorsque ce dernier change, la culture change elle aussi.
Les modes de vie des communautés Pygmées étant essentiellement assujettis au matériau sylvestre, se trouvent substantiellement modifiés lorsque ce dernier s’altère ou s’érode sous la bannière de la déforestation.
Né le 9 octobre 1983 à Lolodorf au Cameroun, l’auteur est diplômé du Centre de recherche et de formation doctorale en sciences sociales et éducatives de l’Université de Yaoundé I.Jeune chercheur, il est titulaire d’un Master en anthropologie spécialité environnementale et s’intéresse du devenir des peuples de forêt dans un contexte de déforestation
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