Analyse diachronique de la vulnérabilité aux risques d’inondation
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Afin de mettre en œuvre le mécanisme REDD+ au Cameroun, plusieurs institutions de recherches, s'investissent dans la quantification des stocks de carbone des paysages agricoles.
Cependant, il reste difficile d'identifier et d'estimer l'étendue spatiale des différents types d’utilisation de terre dans ces paysages soumis à l'agriculture itinérante sur brulis, données pourtant nécessaire à l'estimation des stocks de carbone dans ces paysages.
La télédétection multispectrale a été mise à contribution dans la Commune d’Efoulan, Région du Sud pour cartographier et évaluer la dynamique de l'occupation du sol.
A partir des images Landsat TM et ETM+, une moyenne de 78% d'informations correspondant à la période 1989 - 2007 ont été extraites.
Ce qui a permis de mettre en exergue la dynamique de l'occupation du sol et de réaliser que ces paysages agricoles s'enfonceraient dans la forêt primaire à un rythme moyen de 1,42% par an.
Ce qui équivaut a une perte ou émission nette d'environ 310 000 tonnes de carbone par an dans cette Commune.
Adoph Kemga est diplômé de la faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Yaoundé I, où il a suivi un cursus de Master en Cartographie, Télédétection et SIG pour la gestion durable du territoire, spécialisation "Gestion des grands espaces en mutation".
Il est par ailleurs chercheur en télédétection pour la mise en œuvre de la REDD+.
Fiche technique