Corridors routiers et développement
Comprendre le rôle des routes dans le Cameroun septentrional
Routes de désenclavement, corridors structurants, corridors de développement… tous ces qualificatifs qui se greffent successivement autour des routes nationales N°1 et N°20 depuis plus d’un demi-siècle pour la première, gardent en objectif le souci d’aménager économiquement et socialement le Cameroun.
Les auteurs interrogent le véritable rôle de ces corridors dans le développement des activités économiques à l’échelle nationale et locale.
Il s’agit surtout d’une critique scientifique du truisme profondément encré dans la littérature administrative camerounaise : Quand la route passe, le développement suit.
Il s'avère que ces corridors ont permis d'améliorer les échanges entre différents terminaux (Douala-Ndjamena, Ngaoundere-Ndjamena), par la réduction du temps de parcours.
L’ouverture de la nationale N°20 en 2007, conduit à une baisse considérable des recettes liées aux activités dépendantes du transport sur la nationale N°1.
Par ailleurs, l’absence d’interconnexion saine entre ces corridors et les routes secondaires est une entrave à la mobilité locale.
Ce qui conduit peu à peu à redessiner le peuplement et l'orientation des échanges agropastoraux des lieux enclavés.
Hyacinthe Atangana Bamela : géographe, est chercheur à l’Institut National de la Cartographie et membre du LADTER.
Ses travaux portent sur la géographie des transports.Joseph Pierre Ndame : géographe, est maître de conférences à l’Université de Ngaoundéré et membre du LADTER.
Ses travaux portent sur la géographie du développement.
Fiche technique
- Auteur
- HYACINTHE ATANGANA BAMELA
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Pays
- Cameroun