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Avec une moyenne de 7,5 enfants par femme en 2010, les régions de l’Est et du Sahel constituent des poches de résistance à la dynamique de régression de la fécondité au Burkina Faso.
Quels sont donc les facteurs explicatifs de la forte fécondité dans ces deux régions ? En vue de répondre à cette préoccupation, deux types d'analyse (descriptive et explicative) ont été menées à partir des données de l’EDSBF-MICS réalisée en 2010 par l’Institut National de la Statistique et de la Démographie.
Au niveau descriptif, sept (7) des douze (12) variables explicatives mobilisées influencent significativement la fécondité dans chacune des deux régions.
Des analyses explicatives, il ressort que la forte fécondité de ces régions est imputable en grande partie à la précocité des unions.
In fine, ce travail a permis de dégager les spécificités des comportements féconds des femmes de ces régions et propose des recommandations (notamment l’intensification de la lutte contre les mariages précoces) afin de parvenir à la maîtrise de la fécondité qui constitue une cible des politiques de population du pays.
Ouédraogo Sibiri Clément, née en 1992 à Yopougon (RCI), est un jeune chercheur de nationalité Burkinabè.
Détenteur d'une licence en géographie (Université de Ouagadougou) et d'un master professionnel en Démographie (IFORD), il s'intéresse à la recherche en sciences sociales et plus spécifiquement aux questions en lien avec la fécondité.
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