Histoire de l’Afrique romaine : les beneficia imperatoris
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La fin de l’Ancien Empire ainsi que du Moyen Empire connaissent une révolution institutionnelle et religieuse à Kemet.
Le souverain n’est plus le seul à bénéficier des pratiques liées à l’immortalité.
La réforme intègre alors le reste de la population et tous les Kemetiou jouissent désormais des mêmes rites et cérémonies funéraires.
Pour accompagner le mort dans son voyage vers l’éternité, la réforme introduit les formules magiques.
Celles-ci sont d’abord inscrites dans les parois des tombes des rois qu’on a appelées mr ou Pyramides : on parle de Textes des Pyramides.
Avec la décentralisation, on passe aux Textes des Sarcophages puisque les morts sont enterrés dans des Sarcophages.
Plus tard, au Nouvel Empire, le Livre des Morts est introduit.
Le présent texte montre comment, grâce aux représentations iconographiques et aux textes funéraires élaborés au Moyen et au Nouvel Empires, les Kemetiou ont pu octroyer une nouvelle identité à leurs morts.
On voit comment, partant du respect du code moral fondé sur la Maât ainsi qu’avec le concours des rites et cérémonies funéraires, le mort parvient au statut de divin.
Enseignante chercheure au Département d'Histoire de l'Université de Yaoundé I, Apisay est titulaire d'un Doctorat Ph/D en histoire, option Égyptologie.
Formée à l'école de Cheikh Anta Diop, elle a pour champs de recherche, la thématique de l'eau et la mort dans les croyances et égypto-africaines.
Fiche technique