L’impact du numérique sur les CDI et bibliothèques pendant la Covid-19
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Le présent travail explore la place de la traduction dans la dénomination des maladies.
Il a été guidé par la question de recherche suivante : « comment les Allemands ont-ils exprimé, dans leur langue, les maladies des pays chauds à l’époque coloniale » ? Cette question a inspiré l’hypothèse selon laquelle les Allemands, afin de dénommer ces maladies qui leur sont encore inconnues, ont eu recours à des méthodes assimilables à des méthodes de traduction.
L’analyse d’un corpus extrait de documents publiés en allemand à cette même période et l’utilisation des théories linguistique, sémiotique et fonctionnelle nous ont permis de vérifier notre hypothèse.
En effet, l’analyse a révélé que les différents moyens de dénomination des maladies qui ont été utilisés, à savoir l’observation clinique, la toponymie, l’anatomo-clinique, la durée ou fréquence de la maladie, l’étiologie, la population affectée, le naturalisme et la référence culturelle, pourraient effectivement être assimilés à des méthodes de traduction et la dénomination elle-même, à de la traduction, car ils expriment, au moyen de la langue, des éléments non linguistiques.
Emilie Raissa Pangop Cheumaga, titulaire d'une Licence ès arts (BA), de l Université de Dschang et d'un master en traduction, Ecole Supérieure de Traducteurs et Interprètes (ASTI), Université de Buea, Cameroun.
Elle est une vraie passionnée des lettres, des Langues et de la traduction.
Fiche technique
OUVRAGE INTERESSANT
La lecture du présent ouvrage permet de comprendre et de découvrir le caractère omniprésent de l'intersémioticité dans toutes nos actions ou pensées quotidiennes, notamment en médecine tel que le présente ce chef-d'oeuvre. Ainsi, il démontre la place de choix qu'occupe la traduction en médecine.