Evolution diachronique phyto-diversité vieille jachère ouest nigérien
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La Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement (CNUED) de 1992 a favorisé la prise de conscience des enjeux de la biodiversité pour un développement durable.
Au Cameroun, cela a permis l’adoption d’un nouveau code forestier en 1994 qui voit émerger les concepts de gestion durable et d’aménagement des forêts.
Comment mettre efficacement en œuvre ces réformes alors que les connaissances écologiques sur les processus de sylvigenèse constituent encore un frein à l’aménagement des forêts tropicales ? L’absence d’informations sur la sylviculture de nombreuses espèces de bois et les avis contradictoires sur l’incidence que peut avoir les plantations d’arbres sur la biodiversité restent d’actualité.
Ce document contribue à cette réflexion à travers l’étude de la reconstitution des forêts denses humides par l’analyse comparative des traits floristiques, fonctionnels et structuraux des ligneux dans trois sites perturbés ; il présente le bilan d’une expérimentation sylvicole réalisée au Cameroun à partir des années 1945 par le CTFT et apprécie la possibilité de reconstitution de la biodiversité dans les plantations à la faveur des mécanismes de régénération naturelle.
Docteur en Ecologie Forestière du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris et Ingénieur des Eaux, Forêts et Chasse de l'Université de Dschang au Cameroun.
Il est chercheur à l'Institut de la Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) au Cameroun.
Ses recherches portent sur la diversité floristique, la biomasse et les dynamiques forestières.
Fiche technique