Les Écrivaines camerounaises face à l’écriture

Préface d’André Marie Ntsobé

Les écrits sont nombreux qui témoignent de l’importance grandissante de la littérature féminine en Afrique et singulièrement au Cameroun.

Mais la grande majorité de ces écrits, tant journalistiques qu’académiques, porte sur les aspects anecdotiques, sociologiques ou thématiques.

Peu de place y est accordée à la forme, au style, à l’écriture, en un mot à la littérarité, c’est-à-dire à cela même qui fait d’un texte écrit ou oral une œuvre littéraire.

Est-ce à dire que les écrivaines camerounaises n’y sont pas sensibles ? Quelle est donc leur posture face à l’écriture ? Cet ouvrage collectif est un bouquet critique où les chercheurs de divers horizons répondent à cette question sur ces plumes féminines, en examinant tour à tour leurs romans et nouvelles, leurs recueils de poèmes et pièces de théâtre, sous le prisme de la Stylistique, de la Sémiotique et d’autres sciences du langage.

Nul doute qu’il intéressera les étudiants, les enseignants et d’autres catégories de lecteurs désireux d’en savoir plus sur la qualité de la production littéraire des femmes camerounaises, parmi lesquelles Calixthe Béyala (roman), Rabiatou Njoya (théâtre), Dati Sabzé (poésie)…