Droits de la défense et détention préventive en Afrique : Cas du Togo
- Nouveau
Les Droits de l’Homme, consubstantiels à la nature humaine et pour connaître une concrétisation, jouissent tant d’une garantie juridique qu’institutionnelle.
Répondant à cette logique, le Bénin, dans son processus de démocratisation enclenché au début des années 90, a consacré dans la constitution du 11 décembre 1990, les droits humains comme piliers de l’Etat de droit et opté pour la mise en place tant d’institutions juridictionnelles, notamment les Cours et Tribunaux, la Cour Constitutionnelle que d’institutions non juridictionnelles.Le souci de consolidation de l’effectivité des droits humains à travers le monde a inspiré l’élargissement du cadre de garantie institutionnelle des droits humains à un mécanisme intermédiaire : les Institutions Nationales pour les Droits de l’Homme portées par les Principes de Paris avec la bénédiction de l’Organisation des Nations Unies (Rés.48/134 du 20/12/1993).
Cette institution installée au Bénin en 1990 a péché au fil du temps, par sa passivité appelant ainsi à un dynamisme pour l’avènement d’une nouvelle Institution.
Ce qui a conduit le Bénin à se doter d’une nouvelle Commission Béninoise des Droits de l’Homme mise en place le 03 janvier 2019.
Djidjoho Ange Montesquieu HOUNHOUI est un Juriste, Activiste et Consultant en droits humains.
Après avoir servi en tant Stagiaire puis Volontaire dans l’ONG Changement Social Bénin, il y est actuellement en tant que Coordonnateur du Projet "Plaidoyer pour la mise en place d’un Mécanisme National de Prévention de la torture en République du Bénin".
Fiche technique