Quand la religion protège mieux l'emploi
A côté de tout l’arsenal juridique et en dépit des lois et règlementations, on entend des discours; on y voit des symboles et des pratiques qui de plus en plus retiennent l’attention du chercheur.
Ce travail s’intéresse au recours des agents de l’Administration publique aux mécanismes religieux pour sauvegarder, sécuriser et préserver leur emploi.
Finalement, les structures administratives publiques ne sont jamais ce qu’elles paraissent être ou prétendent d’être.
Elles doivent être considérées à deux niveaux au moins: l’un superficiel, présentant les structures “officielles”, l’autre profond, permettant d’accéder à la fois aux rapports réels plus fondamentaux et aux pratiques révélatrices de la dynamique du système social environnant.
Que retenir au terme de cette recherche? « L’Homme n’est bon, c’est la société qui le corrompt ».
Si le recours aux mécanismes religieux de sécurisation de l’emploi était une corruption, celle-ci est induite par la sphère familiale, les représentations sociales, la précarité de l’emploi et la politisation, le favoritisme, la méchanceté, les sabotages et leurs corolaires qui sont monnaie courante au saint de l’administration publique béninoise.
Emile Gbedjanhoungbo est de nationalité béninoise, né le 11 septembre 1980 à Ouidah.
Marié, père de trois enfants.
Titulaire d’une thèse de Doctorat de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) en Sociologie-Anthropologie le 20 décembre 2016; Diplôme : Doctorat Unique d’Etat de l’Université.
Fiche technique
- Auteur
- EMILE GBEDJANHOUNGBO
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Année
- 2018
- Pages
- 64
- Pays
- Bénin
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