L’impact du numérique sur les CDI et bibliothèques pendant la Covid-19
- Nouveau
La question sur l'insatisfaction des besoins des femmes en matière de planification familiale se pose de nos jours avec acuité.
Ainsi, si toutes les naissances non désirées avaient été évitées, les femmes réduiront très nettement le risque de mortalité et de morbidité découlant des complications de la grossesse et de l'accouchement.
En nous appuyant sur les données de l'Enquête Démographique et de Santé, nous constatons que les femmes qui ont des BNS en PF sont celles des milieux ruraux, qui n'ont aucune instruction et sont d'ethnie fon ou yoruba.
Elles résident dans les départements du Zou/Collines et de l'Ouémé/Plateau.
Elles sont soit des ouvrières soit des commerçantes.
Elles appartiennent aux groupes d'âges compris entre 35-49 ans et sont mères d'au moins 3 enfants nés vivants.
Elles sont moyennement exposées aux messages de planification familiale, pas le biais de la radio ; la télévision ou lisent parfois les informations sur la PF.
Bien plus,le nombre d'enfants nés vivants, la discussion au sein du couple, l'attitude des conjoints face à la PF, l'âge de la femme, son niveau d'instruction, la cohabitation avec le conjoint et son ethnie sont des facteurs déterminants.
Achille A.S.TOKIN est un ingénieur démographe.
Il a obtenu en 2010 le diplôme de Master Professionnel en Démographie à l'Institut de Formation et de Recherche Démographiques (I.F.O.RD).
Ses domaines de recherche portent principalement sur la santé ; les questionsdémo-économiques et l'étude des relations population-développement-environnement.
Fiche technique