L’impact du numérique sur les CDI et bibliothèques pendant la Covid-19
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Le deuil est l’une des expériences les plus douloureuses que chacun affronte au cours de son existence.
Les attitudes qui suivent la perte d’un proche sont codifiées par les différentes sociétés humaines.
Chez les baatombu, l’annonce du deuil et le port du deuil sont des pratiques sociales mettant en jeu plusieurs codes.
Pour intégrer ce système de communication, il est nécessaire de connaitre les différents signes utilisés : mots, gestes, symboles.
Leur signification suppose plusieurs paramètres dont l’âge, la condition du décès, la relation parentale.
Mais on ne saurait se limiter aux aspects observables de ces faits sociaux.
Il importe d’en dégager les fonctions qui se réfèrent à la fois au climat de groupe lors du déroulement des rites et au vécu propre des acteurs, donc à l’ensemble des situations, sentiments, représentations dont ils assurent à la fois l’expression et la régulation.
Au-delà des buts explicites déterminés, telles que la protection, l’harmonie avec les ancêtres, on peut assigner à l’annonce du deuil et au port du deuil des fonctions sociale et religieuse.
Cette ébauche sémiologique est destinée aux étudiants et chercheurs s'intéressant aux cultures africaines
Chercheur Sociolinguiste, Coordonnateur du Projet Introduction des Langues Nationales dans le Système Educatif Formel (PILNaSEF) au Ministère en charge de l'alphabétisation, Cotonou (République du Bénin).
Fiche technique