La cohabitation autochtones-migrants à l’Est du Cameroun
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L'igname est une culture importante qui se trouve de nos jours dans un environnement changeant.
Cette étude a analysé les dynamiques de sa diversité en tentant de comprendre si la diversité socioculturelle des producteurs induit des pratiques différenciées, favorables à l’agrobiodiversité.
L’étude a été conduite dans des villages du Nord Bénin.
Une méthodologie plurielle se basant sur des approches socio-anthropologique, économique et géographique a été adoptée.
Les ethnies les plus anciennement attachées à la culture de l’igname, demeurent encore aujourd’hui les meilleurs véhicules sociaux de sa diversité.
L’intégration des villages dans les réseaux marchands favorise les échanges avec l’extérieur et conduit à une similarité entre villages appartenant aux mêmes réseaux d’échanges.
L’étude montre aussi que la combinaison des facteurs géographiques et ethniques conditionne la structuration du portefeuille variétal.
La "photographie" sociale et géographique indique la nécessité d’une prise en compte régionale et locale pour sauvegarder les processus et interactions favorables à la diversité de l’igname.
Mohamed Nasser BACO, agro-sociologue, est né en 1973 au Bénin.
Il a soutenu en 2007, à Orléans, sa thèse financée par l’IRD.
Depuis 2008, il est enseignant-chercheur à l’Université de Parakou (Bénin).
Ses travaux se situent dans le champ sociologique et les confrontations pluridisciplinaires des questions nature-sociétés, agrodibioversité.
Fiche technique