Notre dignité. Un féminisme pour les Maghrébines en milieux hostiles
- Nouveau
Analysant les interventions pour induire du développement avec leurs effets pervers de paupérisation, ce travail intègre les réflexions sur le capital social et la société civile.
Il examine les modes de gouvernance rurale béninoise avec accent mis sur la filière coton, puis décrypte les pratiques d'acteurs et la vulnérabilité paysanne.
L'étude observe une multiplicité d'acteurs (à rôles complémentaires) dominés par l'Etat avec des changements présentant constamment des lacunes.
L'agriculture béninoise est centrée sur le coton avec des dispositifs mal appropriés à cause de cafouillages institutionnels remontant des temps coloniaux.
Plusieurs facteurs expliquent cela.
La décentralisation survenue pourrait influer positivement, hélas les séquelles des PAS sont encore présentes.
Ainsi, les acteurs ont adopté des comportements variés parfois contradictoires avec des pratiques inefficientes qui ont sous-tendu une vulnérabilisation des producteurs assujettis à la mondialisation.
Même l'intervention de l'interprofession montre que l'économie sociale n'est pas une panacée pour la sauvegarde des intérêts des usagers.
Pascal Gbayi, agro-socioéconomiste avec master en développement; diplômé des académies Wallonie-Europe (FUSAGx et ULg) et Louvain (UCL et FUCaM - Belgique) et de la FSA (UAC- Bénin); coopérant de référence en économie sociale pour un programme de coopération belge en RDC, conseiller en animation d''économie territoriale pour la CTB au Mali.
Fiche technique