Droits de la défense et détention préventive en Afrique : Cas du Togo
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Il est de notoriété publique que la mission des forces de sécurité ("force de l'ordre", Police Nationale, Gendarmerie Nationale et, par extension et dans la pratique malagasy, l'Armée nationale) soit de garantir la protection des personnes et leurs biens.
La notion même de "sécurité" revêt un aspect de sérénité, de quiétude et de bien être pour chaque citoyen.
Habituellement, "insécurité" rime avec des actes perturbateurs de la vie sociale et de l'intégrité physique, pénalement qualifiés "d'infractions".
Toutefois, un aspect moins voyant de la "sécurité" consiste à sauvegarder la sérénité de chaque individu contre "tout acte", qu'il soit dû par l'homme ou de toute autre cause, qui pourrait causer un dommage ou un préjudice pour lui-même ou pour ses biens et éventuellement qualifié de "catastrophes".
Une catastrophe, quand elle survient, frappe toute une communauté, la sécurité s'étend donc à un plus large groupement humain, à une nation.
L'expérience internationale et de nombreuses études attestent qu'il serait plus rentable de "prévenir que de guérir" les catastrophes naturelles.
Alors, pourquoi Madagascar ne s'engage-t-elle pas dans une politique de prévention?
Ainanirina Albert Estel, Master II en Gestion des Risques et des Catastrophes de l'Université d'Antananarivo, Commissaire de Police, Chef de Cabinet du Directeur Général de la Police Nationale de Madagascar.
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