Notre dignité. Un féminisme pour les Maghrébines en milieux hostiles
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Par sa conception initiale, les forces armées sont censées défendre l’État et la nation, mais dans certains États africains marqués par de multiples bouleversements sociopolitiques comme Madagascar, les forces armées sont détournées de leur mission principale.
A cet effet, les forces armées restent la seule institution organisée capable de faire ou de défaire le régime en place, puisqu’elles incarnent la force sans égard au droit.
Tantôt, son rôle politique est approuvé par la population; tantôt, les politiciens revendiquent leur participation à la gestion des affaires politiques dans le but de les décrédibiliser et d’affaiblir leur pouvoir.
Elles sont donc dans l’incapacité de rompre avec les pratiques politiciennes.
D’une part, la militarisation du pouvoir politique les entraine dans un rouage politique infernal.
D’autre part, la politisation de l’avancement au grade engendre une rivalité entre les officiers.
D’où la disparition progressive des structures classiques indispensables au bon fonctionnement des forces armées.
Par conséquent, les corollaires de la mainmise du pouvoir politique sur la grande muette renforcent l’émergence d’un «régime politique fort ».
L'auteur est né le 13 juin 1990 à Hell-Ville Nosy-Be (Madagascar).
Il poursuivit ses études à l'université d'Antananarivo au sein du département de sociologie, jusqu'à ce qu'il obtient un diplôme de maitrise en 2014.
En 2015, il continue ses recherches en master 2 sur l'intégration féminine au sein des forces armées malgaches.
Fiche technique