Notre dignité. Un féminisme pour les Maghrébines en milieux hostiles
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Les pratiques culturelles effectuées durant le temps libre peuvent rendre compte d’un aspect de la vie d’une société.
C’est dans ce sens qu’une enquête a été menée dans la ville d’Antananarivo (capitale de Madagascar), plus précisément, dans les fokontany d’Andrefana Ankadimbahoaka (division administrative incluse dans le IVè arrondissement) et d’Analakely-Ambodifilao (division administrative incluse dans le Ier arrondissement, où plusieurs centres culturels sont placés).
Les réponses recueillies grâce à 40 entretiens approfondis ont fait ressortir que l’usage de la télévision et de ses équipements annexes (lecteur DVD/VCD) est majeur, même si d’autres loisirs sont pratiqués : l’écoute de la radio, la promenade, ou encore le tourisme qui constitue plus une occasion de renouer avec sa région natale qu’une recherche d’exotisme.
Par ailleurs, une très faible fréquentation des institutions culturelles a été notée, y compris dans le Ier arrondissement.
Ambinina Ramanantsoa est doctorante en sociologie à l’Université d’Antananarivo, où elle enseigne également.
Après une dizaine d’années dans le milieu de la recherche appliquée au développement, notamment sur les questions relatives aux rapports hommes-femmes, elle prépare actuellement une thèse sur le genre et la culture malgache.
Fiche technique