Droits de la défense et détention préventive en Afrique : Cas du Togo
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Les années 1989 à 91 ont été caractérisées par des conflits politiques et sociaux entre les gouvernants, la classe politique de la Mauritanie et du Sénégal, les abus de discours extrémistes sur les antennes des radios, surtout dans les colonnes du Journal sénégalais « SOPI », du Chef de l’opposition de l’époque, Abdoulaye Wade, qui diffusait des articles d’un ton chauvin incompréhensible, surtout s’agissant des peuples mauritanien et sénégalais unis par des liens multiséculaires.C’est ainsi qu’il a suffi d’un incident entre éleveurs mauritaniens et agriculteurs sénégalais survenu à Dundu Xoore dans une île du fleuve Sénégal, au large de ma région natale du Guidimakha, au cours duquel il y a eu deux morts, pour que les brimades et massacres de populations innocentes soient encouragés voire suscités par les autorités publiques.
Ayant été témoin de ces évènements au mois d’avril dans les deux pays, j’ai engagé une campagne de sensibilisation dans la sous-région, en Mauritanie, au Sénégal et au Mali, sur les conséquences dramatiques éventuelles de ces évènements.
J’ai été suivi au talon par les services de renseignements de la Mauritanie.
Né en 1937 dans un village agricole (fanxulu) du quartier de Bambaradougou de parents d’origine malinké du côté paternel et bambara du côté maternel, dans le Cercle de Sélibaby, devenu Wilaya, du Guidimakha.
Sa mère Assa Coulibaly a vécu jeune en milieu soninké chez les Kamara (Botokholo) originaire de Tissi, dans l’actuelle République du Mali.
Fiche technique