

Et si l’on quantifiait le risque d’un projet réel par une « valeur monétaire » au lieu de l’appréhenderseulement par des statistiques? Et si l’on inventait, par ce moyen,une rentabilité pondérée au risque, comme nouvel outil d’aide à la décision, qui recalibre la rentabilité de chaque projet sur la base du risque encouru? Pour répondre à ces questions nous élaborons les trois nouveaux indicateurs RIVa, PSV et RPR, quisont une première sur le plan méthodologique.
L’idée d’attribuer une valeur au risque de projet a pu être concrétisée avec les deux approches, paramétrique via le mouvement brownien géométrique (ou la formule Black-Scholes), et semi-paramétrique via une distribution empirique de la simulation de Monte Carlo.
A souligner par ailleurs que la PSV, qui incarne la VAN purifiée du risque, est différente du concept dit de la « VAN ajustée au risque » qui existe déjà, qui n’a pas de version paramétrique, et qui ne tient pas compte de l’aversion au risque car elle réincarne le paradoxe de Saint-Pétersbourg.
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Taha LAHRECH - 30 ans, est Enseignant-chercheur à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II.
Titulaire d’un diplôme d’ingénierie et d’un doctorat en Sciences Economiques et Sociales Appliquées à l’Agriculture.
Il était spécialiste des subsides et de la tarification des produits énergétiques et alimentaires.
Fiche technique