Le Prédicateur, le résistant et le prisonnier politique
Pour une approche "bioculturelle" de la littérature marocaine
La modernité a chassé la morale du champ littéraire.
C’est une évidence.
Pour se faire, les critiques ont dû choisir les textes littéraires qui apportaient la démonstration de la validité de leur hypothèse.
Mais la logique de la confirmation n’est pas celle de la réfutation.
Aussi ne faut-il pas s’étonner de constater que cette exclusion s’est évérée au fil du temps inefficace.
On a voulu chasser la morale, voilà qu’elle revient au galop ne serait-ce que sous la modalité de «la leçon morale de l’histoire».
La littérature peut-elle avoir comme but de montrer des conduites autres que celles exigées dans la vie publique ? Si c’est le cas, cela veut dire que la littérature est la réponse explicite et/ ou implicite à une question publique ou politique.
La réponse en question, ne relevant pas de l’ordre du conformisme, dérogerait à la doxa critique, bousculerait les normes et les règles existantes ou simplement proposerait de nouvelles pistes en ouvrant des perspectives encore inavouables.
C’est ce que tente d’explorer cette étude selon une approche «bioculturelle».
Abdesselam El Ouazzani, chercheur en sciences humaines et sociales (Université Mohammed V -Rabat).
A son actif, plusieurs articles portant sur l'éducation à la citoyenneté démocratique et trois livres: Pouvoir de la fiction, Le Récit carcéral marocain et Récit poétique et quête mystique
Fiche technique
- Auteur
- ABDESSELAM EL OUAZZANI
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Année
- 2018
- Pays
- Maroc
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