Analyse diachronique de la vulnérabilité aux risques d’inondation
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L’érosion hydrique demeure un problème difficile à appréhender au Maroc, surtout dans les régions rifaines, là où les montagnes sont récentes.
Ils sont caractérisés par des formations lithologiques friables et des pentes raides, ce qui rend l’érosion plus agressive.
Ainsi que sous la pression démographique les milieux forestiers deviennent peu à peu cultivés et n’assurent plus leur rôle environnemental de protection des sols.Pour concevoir le modèle USLE, on a élaboré une carte thématique du facteur d’occupation du sol (C) via la classification d’une image satellitaire LANDSAT TM, d’agressivité climatique (R), d’érodibilité des sols (K), du facteur topographique (LS) et du facteur des pratiques antiérosif (P).
La superposition de l’ensemble des facteurs mis en jeu, a permis d’avoir la carte finale des pertes en sols (A).
L’analyse de cette carte montre que la quasi-totalité les pertes en terres est inférieure à 4 t/ha/an, Les zones qui enregistrent des pertes supérieures à 50 t/ha/an n’occupent que 2.5% de de la superficie totale éparpillé sur tout le bassin et localiser surtout jalonnant les cours d’eau.
Khalis Hind, 3éme année cycle doctorat centre des Etudes "Sciences et Techniques" formation "Ressources Naturelles, Environnement et Développement Durable" Faculté des Sciences Sidi Mohammed Beno Abdulah-Fes, titulaire d'un Master Spécialisée "Gestion des Ressources Naturelles et Développement Durable"Faculté des Sciences Chouaib Doukkali- ElJadida
Fiche technique