Notre dignité. Un féminisme pour les Maghrébines en milieux hostiles
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Les célibataires ne manquent pas de penser le célibat de par leur situation et de se projeter sur l’avenir en pensant au mariage.
Ils ne le font pas d’une manière fortuite ou mécanique quand on sait que les idées ou même les fantasmes reflètent la réalité vécue et trouvent leur origine dans l’histoire de tout un chacun.
On évolue dans une famille, on appartient à un milieu et on ne peut s’empêcher de parler leur langage et de défendre leurs idées.
Certes, on a pu observer que filles et garçons ne sont pas préparés de la même façon à avoir une place et une fonction dans l’environnement social qui est le leur.
Le processus de socialisation réservé aux unes et aux autres n’est pas homogène.
La fille est préparée bien avant la puberté au mariage.
Dès l’enfance, elle réalise qu’elle sera donnée en mariage et qu’elle doit remplir certaines conditions pour être une bonne épouse.
Elle doit faire ses preuves en s’exerçant aux tâches domestiques et à celles qui incombent à la femme rurale.
Son statut de célibataire devient une injure et en même temps l’expression d’une situation anormale.
Mostafa Aboumalek, Enseignant-chercheur en Sciences Sociales à la Faculté des sciences juridiques économiques et sociales de l’Université Hassan II.
Il est membre de l’Observatoire Nationale de la Violence faite aux Femmes.
Il contribue également à animer des séminaires sur des questions familiales.
Fiche technique