Droits de la défense et détention préventive en Afrique : Cas du Togo
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Le transport solide des oueds constitue un problème majeur dans le monde en raison son impact sur la dégradation des sols agricoles et l’alluvionnement des retenues d’eau.
Au Maroc, les travaux réalisés sur ce sujet, bien que peu nombreux, mettent en évidence l’importance des matériaux déplacés annuellement par les cours d’eau.
Le bassin versant du haut Sebou, situé entre les latitudes 33°et 34° N et les longitudes 4°03 et 5°20 W est circonscrit dans les reliefs du moyen Atlas septentrional.
Dans sa partie avale est érigé le barrage Allal Fassi dont la superficie du bassin versant est de 5709 km2.
Les matériaux véhiculés en suspension par le cours d’eau ont été suivi durant un cycle hydrologique.
Les résultats obtenus dans cette étude soulignent l'originalité de ce bassin quant aux flux et à la nature des matières livrées au niveau de la station.
L’apport solide total annuel s’avère en effet très modéré par rapport aux volumes de sédiments publiés pour d’autres bassins du Maroc et de l’ensemble du Maghreb.
On cherche à déterminer les causes de cette faible érosion et à expliquer les variations saisonnières du volume de sédiments livré au barrage et la variation de leur composition.
Lhoucine KARRAT est géologue et enseignant-chercheur à l’Université Mohammed Ben Abdellah de Fès.
D'abord titulaire en 1992 d'un Doctorat de l’Université de Tours, il soutient en 1999 un Doctorat d'Etat marocain.
Il est l'auteur d'articles scientifiques sur la formation des altérites et sur les sédiments holocènes fluviatiles et lacustres.
Fiche technique