Notre dignité. Un féminisme pour les Maghrébines en milieux hostiles
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Dès la fin de l’année 2010, le Monde arabo-musulman a connu l’un de ses plus imposants mouvements contestataires de son histoire.
Ce Monde, qui se serait historiquement inscrit dans une dialectique de rejet de l’autre, principalement celui venant d’ailleurs, se serait désormais inscrit dans une dynamique nouvelle, celle de négation de ses propres gouverneurs et institutions, considérés comme un frein à l’équité sociale et au progrès sociétal.
Le maître-mot de cette dynamique post-indépendantiste, aux allures pacifistes et humanistes, étant l’établissement d’une société nouvelle, plus démocratique et méritocratique, où l’être social serait souverain aux dépens des codes et conventions d’usage.
Le rêve de l’unité arabe, en tant qu’idée d’association abstraite, étant son point d’ancrage philosophique qui a notamment permis à ce qui sera médiatiquement considéré de Printemps arabe de se transarabiser et à cette entreprise citoyenne de se panarabiser en conséquence.
Dans ce contexte politique inédit, nous examinons, à travers le Mouvement du 20 Février, les origines structurelles des mouvements contestataires au Maroc, leurs constructions sociales et leurs manifestations publiques.
Anass Bennani, né le 8 juin 1982 à Rabat (MAROC), est titulaire d’un Doctorat en Gestion de l’Université Mohammed V – Rabat.
Sur le plan professionnel, il a notamment occupé le poste de Chef de Cabinet du Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
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