Droits de la défense et détention préventive en Afrique : Cas du Togo
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La réaction du Maghreb indépendant à l'idée arabe a été d'une manière générale très ambiguë.
Aussi verra-t-on, la Tunisie adopter un comportement hostile vis-à-vis de certains acteurs du système arabe, et l'Algérie intégrer profondément le système arabe dès son indépendance.
Pour le Maroc, l'identification à l'arabisme constitua certes, un référentiel majeur de sa politique étrangère notamment après son adhésion à la Ligue des États arabes, cependant, son intégration du système arabe fut caractérisée par un engagement prudent et par une stricte neutralité à l'égard des problèmes inter-arabes, particulièrement ceux de l’orient arabe.
La politique arabe du Maroc devait être empreinte d'une grande modération et d'une volonté de jouer pleinement le rôle de conciliateur traditionnellement reconnu au Royaume.
Les changements d'ordre interne et régional liés à l'évolution du système politique marocain, aux questions d'intégrité territoriale vont influencer le cours de ses relations rythmées par des rapprochements tantôt bilatéraux, tantôt multilatéraux.
Es-saïd Kinana est Docteur d'État en Droit de l'Université des Sciences Sociales de Toulouse.
Ancien chef de Département de droit public, il est actuellement Professeur de droit public et Directeur du laboratoire de recherche sur la gouvernance et le développement durable à l'Université Hassan Ier (Maroc).
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