Notre dignité. Un féminisme pour les Maghrébines en milieux hostiles
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Le 9 octobre 1967, Ernesto Che Guevara était assassiné dans les montagnes boliviennes alors qu’il tentait d'y créer un foyer révolutionnaire.
Près d'un demi siècle plus tard, nombreux sont les jeunes Français qui arborent son portrait sur leurs vêtements ou qui l’accrochent dans leur chambre.
Che Guevara est devenu un mythe à échelle internationale via une iconographie particulière détournée et réappropriée de mille façons pour mieux être commercialisée.
Il faut alors se demander si ce portrait n’est qu’un simple produit culturel ou s’il constitue une forme de comportement politique.
Le présent ouvrage montre que l’iconographie cheguevarienne est devenue une référence à usage pluriel.
L’effigie du Che fait partie de l’univers culturel de certains jeunes dont l’identité se construit autour de références altermondialistes.
Mais l’usage de l’image du Che permet aussi aux jeunes se réclamant de la nouvelle gauche universaliste d'exprimer leurs convictions politiques.
Le Che, héros moderne par excellence, rassemble autour de lui une communauté imaginaire aux contours hétérogènes.
Journaliste à Medi1 (Radio Méditerranée Internationale), à Tanger, Nathalie Michet est diplômée de l'Institut français de presse (IFP-Paris 2) et de l'IEP de Toulouse.
Originaire de Villeneuve-Loubet(06), elle s'est installée au Maroc en 2010 en raison de son intérêt particulier pour l'actualité du Maghreb et du monde arabe.
Fiche technique