Le technolecte de la mécanique automobile à Kénitra, Royaume du Maroc
La langue française a constitué le premier moyen servant à la transmission des savoirs techniques et scientifiques au sein de la société marocaine.
Cela a fait en sorte que le vocabulaire des mécaniciens, en particulier celui qui réfère aux pièces mécaniques, est constitué dans sa quasi-majorité d’un très grand nombre d’emprunts techniques à la langue française.
Ceci est le cas d’autres pays francophones où la langue véhiculaire du savoir est la langue française.Il serait alors intéressant de voir comment le dialecte marocain réagit face à l’emprunt de certaines terminologies et quelles sont les réalisations de ces dernières dans ce dialecte.
Il serait aussi judicieux de voir les soubassements de ces transformations et leurs explications.
Le partage d’un même système linguistique serait la cause du maintien ou de la variation d’un terme, c’est ce que nous révélera l’étude comparative d’un même corpus du Maroc, de L'Algérie, de la Tunisie et du Liban.
Le produit de ces transformations est le technolecte qui « […] est un savoir-dire, écrit ou oral, verbalisant, par tout procédé linguistique adéquat, un savoir, ou un savoir-faire dans un domaine spécialisé.
» (L.
Messaoudi, 2012 : 39)
Houssaïne RIFAI, doctorant en didactique des langues, a préparé sa licence en sciences du langage à l'Université Mohammed I à Oujda.
Il a fait des études préparatifs à l'agrégation de lettres modernes à l'ENS de Meknès puis un Master en Langue Française et Diversité Linguistique à l'Université Ibn Tofail à Kénitra.
Il est enseignant au lycée.
Fiche technique
- Auteur
- HOUSSAÏNE RIFAÏ
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Année
- 2013
- Pages
- 100
- Pays
- Maroc
30 autres produits dans la même catégorie :
Voir toutManden Si Ou les noms de famille du Manden et autres traditions des mandenkas
- Nouveau