

L’engouement pour le vocable de "gouvernance" provient d’une situation paradoxale de présence d’Etat-Nations autonomes fiers de leurs souverainetés malgré leurs interdépendances au sein d’un marché mondial économiquement et médiatiquement intégré.
La gouvernance défie la configuration traditionaliste, vertical, hiérarchique "Top-down" du pouvoir pour embrasser une architecture moderne, transversale et co-décisionnelle "Bottom-Up".
Cette métamorphose s’instaure irrévocablement au monde pour dépasser les formes d’univocité et du pouvoir hiérarchisé vers des schémas pluri-acteurs plus démocratiques aptes à être l’objet d’appropriation symbolique de la part de citoyens à affinités philanthropiques planétaires.La question qui se pose alors est la suivante: Est ce que la mondialisation de l’économie conjuguée à la gouvernance en réseaux et à la société internetisée impliqueraient-elles la concrétisation de l’idéal cosmopolitique? Décidément pas le jour après mais irréversiblement celui le moins loin qu’on pressent!
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Jamal-Iddine AIT TAHAR est docteur en droit public et chercheur en droit international et gouvernance mondiale.
Auteur d’articles et de communications sur les relations internationales, la gouvernance mondiale, la société civile et les firmes transnationales, il est cadre de l’Administration publique au Maroc et enseignant universitaire vacataire.
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