Analyse diachronique de la vulnérabilité aux risques d’inondation
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La zone d’étude s’étale sur une superficie de 283.83 km², elle contient deux bassins versants (le bassin de Beni Alaham et le bassin de Alazhar).
La zone connait une érosion moyenne, elle contribue à l’envasement de la retenue du barrage Allal El Fassi à 6% pour le premier bassin et 6.8% pour le deuxième bassin du total de sédiments.
Cela est lié à la conjugaison de plusieurs facteurs naturels tels que la quantité importante de précipitations, la présence des pentes fortes, la présence de grande diversité du sol en cours de dégradation et surtout l’existence des roches tendres.
L’intervention humain dans ce milieu vulnérable accentué sa fragilité par le défrichement et la dégradation du couvert végétal et la mise en culture de terrains en pente forte.La méthode PAP/CAR a été choisie afin d’étudier le phénomène dans sa globalité.
Cette méthode constitue un ensemble de directives émises par le PNUD pour la formulation d’un programme de lutte antiérosives, basé sur trois approches.
La première consiste à réaliser différentes cartes thématiques et définir les facteurs prépondérants de l’érosion.
La deuxième se penche sur la description des formes et des processus de l’érosion.
Maktite Abderrahim Doctorant à la Faculté des Lettres Saïs-Fès.Faleh Ali, professeur de l’enseignement supérieur à Faculté des Lettres et des sciences Humaine Saîs –Fès.
Fiche technique