Le Moi, principe de la connaissance dans la philosophie de Schelling
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Faut-il se fier à son intuition? Ce problème n’est pas nouveau, mais il reste très actuel.
Notamment à cause d’un certain nombre d’études qui indiquent que les intuitions sont parfois influencées par des facteurs dérangeants.
Certains auteurs en ont déduit que le plus rationnel serait de privilégier d’autres stratégies.
Ce qui est l’antithèse des propositions défendues dans cet essai.
La thèse principale étant qu’il est d’abord nécessaire de (re)définir ce concept et de préciser à quelles conditions on peut dire qu’une attitude est rationnelle, au sens épistémique du terme.
Le concept d’intuition, en effet, peut faire référence à une pluralité de phénomènes.
D’un point de vue phénoménal, on peut expliquer leur référence commune.
Mais chacun de ces phénomènes a des conditions de validité spécifiques.
C’est une approche pluraliste qu’il faut donc privilégier.
Décider de s’en remettre à son intuition, c’est accorder à un état qui se présente sans raison apparente un minimum de confiance.
C’est préférer à la réflexion une réaction immédiate.
Or c’est une attitude qui est parfois justifiée: une approche pluraliste permet d’identifier les contextes favorables, et ceux qui le sont moins
Née en région parisienne, Professeure de Philosophie au Lycée Lyautey de Casablanca et responsable d’ateliers de Philosophie pour enfants, Julie Fontaine entame d’abord un Master en Philosophie et Sciences Sociales à l’EHESS, puis décide de quitter la France pour le Maroc.
Elle obtient peu après un Doctorat pour ses recherches sur les intuitions.
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