

Le chêne-liège est parmi les essences nobles qui connaissent une dégradation alarmante.
C'est une essence endémique du climat méditerranéen, particulièrement sur les côtés atlantiques du Maroc, du Portugal, du Sud de la France jusqu'au golfe de Gascogne.
Au Maroc, les subéraies représentent 15 % de la subéraie mondiale dont la forêt de Mamora de plaine la plus connue par sa richesse et sa prospérité.
Plusieurs facteurs contribuent à sa dégradation.
A côté de l'anthropisation, les agents biotiques notamment les insectes défoliateurs et les ravageurs des glands, occupent une place considérable.
Leurs attaques empêchent généralement la germination, contribuant ainsi, à la diminution voir la perte des facultés de régénération du chêne-liège.
En conséquence, la connaissance de près de ces ravageurs est une nécessité.
L'originalité du présent travail demeure dans la mise en évidence -pour la première fois au Maroc- de la présence du ravageur des glands Pammene spp.
sur chêne-liège.
Dans l'esprit du développement durable, la lutte biologique contre ces insectes est une obligation d'où la vision de cette étude.
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Née le 24 décembre 1981 à Rabat, Kawtar Bennani est titulaire d'un Diplôme d'Études Supérieures Approfondies en Biodiversité du Littoral Marocain.
Actuellement, Professeur de l'Enseignement Secondaire Qualifiant des Sciences Naturelles et prépare ses études doctorales sous le thème évaluation agro-physiologique des trèfles et des lotiers marocains.
Fiche technique