Fès dans la littérature coloniale
de 1890 à 1930
Caractérisé par son aspect fermé aux influences étrangères et vivant une situation politique particulière, étant le seul pays à avoir préservé son autonomie, le royaume chérifien était perçu, à la fin du XXe siècle comme la dernière contrée où la civilisation musulmane conservait son originalité et ses caractéristiques les plus pures.
Situé à la frontière de l’Empire français, le Maroc ne pouvait échapper au regard de l’étranger qui, animé par un exotisme des plus intenses, se lançait à l’assaut du royaume farouchement fermé.
Le présent ouvrage est consacré à l’étude de l’image de la communauté de Fès, capitale politique multiséculaire du royaume, telle qu’elle est brossée dans quatre récits appartenant à la littérature dite coloniale et écrits par des écrivains-voyageurs de renom.
Comment Loti, Chevrillon, les frères Tharaud ou Bonjean ont-ils vu cette cité qui enveloppe l’élite marocaine de l’époque ? Ce regard est-il le fruit d’une conscience individuelle ou n’est-il que le reflet d’un imaginaire occidental collectif ?
Mohammed Lakhdar, titulaire d’un DESA en littérature française, chercheur à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Dhar El Mahraz de Fès, professeur de l’enseignement secondaire qualifiant, Ministère de l’Education Nationale, Maroc.
Fiche technique
- Auteur
- MOHAMMED LAKHDAR
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Pays
- Maroc