Analyse diachronique de la vulnérabilité aux risques d’inondation
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La commune rurale de Tanda avec une extension de la saison pluvieuse et traversée par le fleuve Niger constitue une zone d'attrait.
Les interactions avec la population autochtone exercent des pressions sur la régénération de la végétation.
Pour apprécier le risque de désertification, nous avons analysé les données pluviométriques journalières de 1931 à 2007, calculé les indices différentiels de végétation (NDVI et SAVI) des images Landsat (1973, 1984, 1992 et 2002) et discuté les résultats; enfin l'image Google Earth est comparée à la photographie aérienne de 1975.
L'analyse climatique montre une variation inter annuelle des précipitations avec alternance de périodes sèches et humides.
La comparaison entre les années 1984/1973 et 2002/1992 montre une tendance à la diminution des indices de végétation en dépit d'un retour aux conditions plus humides dans les années 1992 et 2002.
Entre 1992/1984 et 2002/1973, les résultats montrent une augmentation des indices de végétation due aux précipitations des périodes humides (1992 et 2002) et traduit la difficulté de comparer des conditions climatiques différentes.
Ismaël Tinno Ibrahim, titulaire d'un Master en Gestion des Risques Naturels de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (FUSAGx) et de l'Université de Liège, Assistant Chargé des Risques Naturels à la Division Biophysique et Cartographie au Centre National de Surveillance Ecologique et Environnementale (CNSEE) au Niger.
Fiche technique