Analyse diachronique de la vulnérabilité aux risques d’inondation
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La partie nigérienne du bassin du lac Tchad a subi des changements qui ont induit des mutations dans les rapports de l’Homme avec son environnement.
La zone d’étude est sous la menace des 3E (Ensablement-Encroûtement-Effondrement).
Cette étude est l’une des rares qui traitent de la compréhension du processus de dégradation dans le bassin du lac Tchad.
Des changements significatifs ont été observés pendant ce demi-siècle (1957 à 2007).
La réponse érosive consécutive à ces changements a été abordée.
L’analyse croisée des résultats des dynamiques, renforcée par le test de la matrice de corrélation entres les différentes unités, a permis de hiérarchiser les facteurs de changement.
La perception des populations a été analysée et mise en contribution.
Les activités humaines (Surexploitation agricole, surpâturage, déboisement et déforestation) ont eu un impact bien plus important sur l’érosion en général que les changements climatiques.
Ces résultats ont donné des clefs pour comprendre l’évolution des environnements de cette partie du bassin du lac Tchad.
A cet effet un modèle conceptuel d’analyse de la partie nigérienne du bassin du lac Tchad a été enfin élaboré.
Abdoulkader MOUSSA ISSAKA, Docteur en Géosciences de l’Environnement de L’Université Abdou Moumouni de Niamey.
Je travaille sur les changements environnementaux et climatiques au Sahel depuis 2007.
Je suis présentement Enseignant-chercheur, responsable des enseignements des sciences de la Terre à l’Université de Zinder au Niger.
Fiche technique