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Le Niger est l’un des pays où la mortalité maternelle reste encore la plus élevée au monde avec 648 décès pour 100 000 naissances vivantes (EDSN-MICS 2006).
Parmi les facteurs mis en évidence figurent le non recours aux soins prénatals et un manque d’assistance médicale à l’accouchement.
En outre, il existe des femmes qui, après au moins une consultation prénatale, n’ont pas été assistées à l’accouchement (37,3% en 1992 ; 53,1% en 1998 et 53,8% en 2006.
Or, 80% des décès sont liés aux complications de l’accouchement) : c’est la discontinuité des soins obstétricaux qui est l’objet même de notre étude en relation avec le contexte socio-économique entre 1992 et 2006.
Cette étude, la première du genre au Niger, constitue à n’en point douter, une valeur ajoutée dans la lutte contre la mortalité maternelle.
Après des analyses au niveau micro et macro, il ressort une relation positive entre la pauvreté, l'analphabétisme et la discontinuité des soins obstétricaux au niveau micro tandis que, les indicateurs au niveau macro mettent en évidence une discontinuité des soins obstétricaux plus élevée dans les groupes pauvres et non scolarisés.
Est né le 01/01/1984 à WEZEBANGOU, titulaire d’un Master professionnel en démographie de l'Institut de Formation et de Recherche Démographique (IFORD) de Yaoundé au Cameroun.
S’intéressant aux questions touchant à la santé maternelle, travaille actuellement à l'Institut National de la Statistique de Niamey(Niger).
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