Les endoparasites de Mytilus galloprovincialis (Mollusque, Bivalve)
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Entre 1999 et 2013, la surveillance des dysenteries bacillaires à travers les diarrhées sanglantes est marquée par un taux d’attaque moyen de 620 pour 100000 habitants.
La confirmation biologique n’a concerné que moins de 1% des cas.
Une douzaine des flambées de diarrhées sanglantes ont été confirmées comme de la shigellose.
Ce travail permettrait d’améliorer spécifiquement leur surveillance.
La méthode descriptive des données épidémiologiques et biologiques a été utilisée en plus d’une revue documentaire.
L’historique reconstitué remonte les premières épidémies de dysenterie dans la région du Mayombe au début des années 20 du siècle passé.
La dynamique spatiale montre que l’Est du pays a les taux d’attaque les plus élevés.
La série temporelle des diarrhées sanglantes du pays montre une décroissance dès 2005 sans saisonnalité.
Les épidémies de shigellose deviennent rares et de faible amplitude.
Ces résultats suggèrent de rechercher des causes et déterminants des incidences élevées des diarrhées sanglantes.
La raréfaction des épidémies de dysenterie implique une recherche des facteurs explicatifs.
Dr Gisèle Mbuyi est médecin diplômée de l’Université de Kinshasa et détentrice d’un Master en Santé Publique de l’École de Santé Publique de l’Université Libre de Bruxelles et d’un Master en Eco-épidémiologie de l’Université de Kinshasa.
Depuis 2005, elle travaille dans la surveillance et le contrôle des maladies au Ministère de la Santé de la RDC.
Fiche technique