Analyse diachronique de la vulnérabilité aux risques d’inondation
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Le système urbain de Kisangani englobe six communes dont cinq sont situées sur la rive droite (Tshopo, Mangobo, Makiso, Kabondo, Kisangani) et une seule sur la rive gauche (Lubunga).
Kisangani est un carrefour des routes issues de son environnement proche et lointain, terminus de la ligne du chemin de fer Kisangani-Ubundu et point de rupture de la navigation du bief Kinshasa-Kisangani.
A partir de 1970, Kisangani était un espace biosphérique avec la forêt verte et intacte.
En 1990, la forêt est fortement rongée par l’action de l’homme.
Et de 2010 à nos jours, Kisangani est considéré comme une cupidosphère.
Kisangani fut dans le passé, le théâtre des guerres et des rébellions.
De ce fait, elle a perdu son image de marque jadis lui reconnue comme la plus belle ville équatoriale d’Afrique ou ville miroir.
Dans son développement urbain, Kisangani a connu plusieurs mutations de trois communes à six communes actuellement.
Il s’est développé à l’intérieur par le remplissage ou le bourrage des espaces verts et à l’extérieur par l’extension périphérique ou satellisation.
Célestin Kadima est Docteur en Géographie-Sciences de l'Environnement de l'Université Pédagogique Nationale et Professeur au Département de Géographie-Sciences de l'Environnement.
Actuellement, il est chef de Département de Géographie-Sciences de l'Environnement.Marcellin Lukongo et Jacques Wakilongo sont des doctorants au même département de GSE.
Fiche technique