La méthode structurale et ses enjeux en sciences selon Michel Serres
La méthode structurale serrésienne est partout et à tout niveau une volonté de mise en relation des savoirs, des humains et du monde.
Elle est refus du point fixe, une pensée de l’interférence qui procède par mise en relation, qui la prône, qui l’étudié.
Et, en ce sens, la communication est bien l’élément qui en assure la cohérence.
Désignant le geste de mise en relation, la chose qui se propage, la relation à l’intérieur d’un processus ou le phénomène de propagation, par elle, apparaissent isomorphes le discours épistémologique, l’éthique, l’histoire, la théorie de la connaissance et le style, la philosophie, globale, et la méthode.
Elle résume tout à la fois ce qu’il étudie localement et globalement, et ce qu’il réalise.
Dès lors, s’explique même l’apparente hétérogénéité de l’œuvre serrésienne : elle est en fait ce qui en fait l’homogénéité.
Ce dont témoignent d’ailleurs les figures qui la peuplent.
Ainsi avons-nous pu dire, par exemple, que Michel Serres est en quelque sorte un Leibniz sans Dieu, puisque sa vision du monde où tout est en communication ressemble sensiblement à celle du philosophe classique - à cette différence près que chez lui, ce monde n’est pas centré.
Doctorant à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l'Université de Lubumbashi, Gilbert B.
Ruboneka a comme domaine de recherche l'épistémologie, la méthodologie des sciences et la philosophie des sciences.
Auteur, Gilbert Ruboneka compte à son actif plusieurs publications dans les revues nationales et internationales.
Fiche technique
- Auteur
- GILBERT RUBONEKA BIGIRINAMA
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Année
- 2018
- Pays
- République démocratique du Congo
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