L’impact du numérique sur les CDI et bibliothèques pendant la Covid-19
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Que sera la culture congolaise en l’an 2050? On peut rêver! Mais pas vraiment: nous avons déjà, au présent, des indices pour cette vision futuriste.
Il s’agit essentiellement du génie et de l’énergie actuels des créateurs congolais, activés par les ressorts de l’informel.
Or en cette matière de l’informel, les artistes sont les plus entreprenants.
Ce n’est pas par hasard si l’UNESCO a octroyé en 2015 le label de Kinshasa, «Ville créative en musique», et Lubumbashi, «Ville créative en arts populaires et artisanat».
Si en plus, on tient compte du fait que les Instituts et Ecoles d’art de la République Démocratique du Congo sont relativement les plus anciens d’Afrique centrale, la leçon à tirer de l’émergence de la nouvelle génération c’est que d’une part elle est arrivée à estomper la frontière longtemps factice et polémique entre les artistes «populaires» et les artistes «classiques», et que d’autre part elle est parvenue à se familiariser avec les directives et les conventions nationales et internationales sur la préservation et la promotion du patrimoine culturel.
La culture congolaise en 2050 sera celle d’une nation émergée, locomotive de l’énergie de l’Afrique battante.
Lye M.
YOKA, homme de Lettres et de Culture, professeur d’art dramatique à l’Institut National des Arts de Kinshasa, en RD Congo, est essentiellement auteur de nouvelles.
Grand Prix de RFI avec la nouvelle «Le Fossoyeur»(1976).
Prix NEMIS de l’Ambassade de Chili à Kinshasa avec «La méprise»(1984).
Directeur Général de l’Institut National des Arts.
Fiche technique