Analyse diachronique de la vulnérabilité aux risques d’inondation
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A Lubumbashi, l’observation de la ville coloniale et la comparaison avec son extension après la colonisation, fait état d’un déclin.
Nous nous sommes demandé pourquoi ce déclin alors que la législation urbanistique est restée la même.
Ainsi avons-nous mené une enquête sur le quartier Gambela que nous avons estimé refléter la réalité de l’ensemble des quartiers d’extension de la ville.
Les résultats de cette enquête ont démontré que l’urbanisme de ce (ces) quartier (s) s’est réalisé au gré des habitants, le rôle de l’État s’étant limité à la vente des parcelles dans des sites non aménagés.
Tout le reste a été exécuté par les habitants selon leurs moyens et leur culture.
C’est ainsi que nous avons conclu que la ville congolaise postcoloniale a été l’œuvre de l’économie populaire examinée dans une approche fonctionnaliste et non marginaliste.
En effet, si la production immobilière s’est réalisée en marge des prescrits urbanistiques universels, elle a cependant offert un cadre de vie à une population en croissance exponentielle.
Bashizi Musharhamina Jean-Marie,né à Kabare, République Démocratique du Congo,le 13/01/1960Diplômé d'Etat en 1980.
Diplôme de Licencié en 1986 à l'Université de Lubumbashi.
Master en sciences historiques en 2006.
Docteur en sciences historiques en 2013.
Actuellement chef de département d'histoire de L'Université de Lubumbashi.
Fiche technique