Hémopathies malignes et plasmocytes de myélome multiple à Kinshasa

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L’augmentation de l’espérance de vie en Afrique, et la présence continue des maladies infectieuses associées à des risques de malignité, font du cancer un problème de santé croissant en Afrique sub-saharienne ; avec une estimation de 5% des patients traités par la chimiothérapie.

Dans ce travail, nous avons voulu savoir quelles étaient les hémopathies malignes rencontrées dans notre milieu et leurs caractéristiques.

L’étude a commencé en 2004 pour se terminer en 2010.

Elle s’est déroulée dans deux laboratoires de biologie médicale de la ville de Kinshasa.

Les patients étaient ceux, chez qui, on a diagnostiqué une hémopathie maligne par la cytologie médullaire.

Les variables d’études étaient épidémiologiques et cytologiques.

Les résultats nous ont permis d’établir une courbe des fréquences de différentes entités rencontrées, d’observer les particularités de quelques entités et de nous focaliser ensuite sur l’entité phare qui est le myélome multiple.

L’exploration de plasmocytes selon l’algorithme de morphologie plasmocytaire, nous a permis de voir qu’il y avait beaucoup de plasmocytes immatures et de plasmocytes aberrants chez nos patients.

Dr.

J.P.

Mufuta Ntolo est ancien médecin, chef de zone de santé rurale.

Devenu Chef de travaux après sa spécialisation en Biologie médicale à Lille II, est chargé des Internes à l’Université de Kinshasa.

Il a participé à l’élaboration du cours de Biologie Clinique, titulaire du cours d’hématologie.

Son domaine de recherche est l’hématologie.

Fiche technique