Droits de la défense et détention préventive en Afrique : Cas du Togo
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La création de la Cour Pénale Internationale (CPI) augurait des lendemains meilleurs dans la mesure où l’on y voyait la fin de l’impunité des crimes les plus graves commis dans le monde.
Une quinzaine d’années après l’entrée en vigueur du Statut de Rome, il est opportun de vérifier si ces espoirs peuvent être considérés comme satisfaits ou en voie de l’être, ce, à travers l’analyse de l’action de cette juridiction sous l’angle de son efficacité.
L’efficacité c’est la propriété de ce qui atteint son but.
Elle résulte de l’adéquation des moyens choisis à cet effet.
Le but poursuivi par la CPI consiste en la répression des crimes les plus graves.
Les moyens juridiques sur lesquels elle s’appuie pour l’accomplissement de sa mission sont, entre autres, la coopération des États et la saisine de la Cour par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Mais ces moyens s’avèrent limités dans leur mise en oeuvre.
C’est ainsi que ce livre qui s’ouvre par l’appel vibrant à la justice pour tous tel que chanté par Tiken Jah Fakoly se referme par l’exhortation à la réforme du Statut de Rome afin de l’adapter aux situations nouvelles.
MWANAMOLO NG’ISE MUSONGYA est un chercheur attaché à l’Université Officielle de Ruwenzori à Butembo (République Démocratique du Congo).
Il est titulaire d'un Master en droit privé obtenu à l’Université de Dschang (Cameroun).
Il est actuellement doctorant en droit privé et sciences criminelles à l’Université de Dschang.
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