Droits de la défense et détention préventive en Afrique : Cas du Togo
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La décentralisation a été envisagée, par la constitution de 18 février telle que modifiée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la constitution, comme un tremplin de la gouvernance publique avec de positives implications sectorielles.
Cependant le bilan dressé à mi-parcours est mitigé et révèle foncièrement des limites de la dynamique réformatrice de la décentralisation appliquée au secteur forestier.
La présente étude met en relief le binôme décentralisation-gouvernance forestière.
Elle se fonde sur un cadre d’analyse de la gouvernance forestière qui offre un cas d’école particulièrement intéressant.
Il s’agit de la concession forestière 033/05 d’Alibuku attribuée à la compagnie forestière COTREFOR.
Cette concession, objet d’une gouvernance multi-niveaux et multi-acteurs, est située dans la province de la Tshopo à cheval entre trois entités territoriales dont deux déconcentrées et une décentralisée.
En raison de sa richesse en essences forestières, celle-ci agrège des acteurs institutionnels et non institutionnels aux intérêts divergents.
La confrontation de ces acteurs ne favorise pas sa gestion durable et rentable.
Avocat au Barreau de Kisangani et énarque, SHUKA JEYARAJ Jonathan est né le 10 Octobre 1988 dans la ville de Kisangani en RDC.
Il est licencié en Droit public de l’Université de Kisangani avec un master en Gestion de la Biodiversité et aménagement forestier durable.
Il est membre de l’ONG Synergie des Avocats pour le Développement Durable « SADD ».
Fiche technique