L’impact du numérique sur les CDI et bibliothèques pendant la Covid-19
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En prenant comme champ d’expérimentation la RDC, cette étude démontre que l’émergence ou à l’altération d’un lieu de débat, de discussion, de concurrence, d’affrontements d’idées, un espace permettant d’exposer, d’évaluer et de critiquer les actions des gouvernants, un lieu de discussion et de délibération sur les affaires publiques, où triomphent la raison et la force de l’argument, dépend du comportement des médias.
Lorsque les médias s’acquittent convenablement de leur mission de former, d’informer et de divertir les citoyens en leur accordant la parole à travers les émissions de débats, les éditions d’informations, les interviews, les reportages, les divertissements intéressants, ils contribuent à l’émergence d’un espace de discussion publique, où les citoyens débattent librement des questions liées à la gestion de leur cité.
En revanche, lorsque les médias n’ont pas les moyens de leur politique (précarité financière et technique, faible capacité managériale, agents peu formés et mal recrutés), et qu’ils subissent des pressions liées aux lignes éditoriales et à l’interventionnisme de l’Etat (censure, répression), Ils polluent l’espace public.
Jean-Pierre Lifoli Balea est Professeur de Science politique à l’université de Kisangani (RDC).
Consultant en journalisme, il a offert ses services à plusieurs organisations internationales appuyant les médias en Afrique.
Fiche technique