La Défaillance Humaine face à l’Ecologie Dégradante
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L’étude de l’estimation de la biodiversité des abeilles sauvages menée au niveau de l’Université de Kinshasa plus particulièrement sur les abords de la Faculté des sciences et au niveau du jardin expérimental de la faculté des sciences durant une période allant du 17 mai 2009 au 30 mai 2010, consistait à déterminer premièrement la diversité de cette apidofaune et deuxièmement à connaitre la phénologie des abeilles sauvages.
Un total de 59 individus a été capturé, regroupé dans 17 espèces et dans 8 genres, et puis reparti dans 3 familles.Suivant l’indice de diversité de Shannon Weaver (H’), l’espérance de Hulrbert et celui de l’équitabilité de Pielou (E), notre site d’étude présente une diversité élevée, ce qui traduit du point de vue écologique l’équilibre du milieu (H’: 4 bits, E: 0,91 et Es: 16,03 espèces/100 spécimens).
En ce qui concerne la phénologie de famille des abeilles sauvages, elle révèle que les effectifs de ces dernières varient selon les mois, et sont aussi fonction des facteurs du milieu et de la disponibilité des ressources florales.
Cependant ces effectifs sont bien représentés au mois de mai où on observe la floraison d'un maximal d'espèce végétale.
Armand Lokolo Okende, Chercheur en Biologie(Ecologie) à l’Université de Kinshasa et à l’ONG Environnement Pour Tous, Kinshasa.
Fiche technique