

L’exercice du pouvoir en Afrique subsaharienne postcoloniale en général et au Congo en particulier provoque de désarroi de l’homme menacé par différents mécanismes ou systèmes sociopolitiques mis en place au bénéfice de quelques-uns, pour qui la légitimité du pouvoir est fondée sur leurs seuls intérêts.
Loin d’être un pouvoir créateur et organisateur au service de la communauté nationale, il dérive vers la mort de celle-ci.
Il s’exerce au quotidien et à tous les niveaux comme une implacable fatalité des hommes pesant les uns sur les autres.
Dans la plupart de cas, il s’éloigne de la vocation qui le fonde.
Afin d’en évacuer les délires, il s’avère incontournable de trouver de nouveaux systèmes, des nouvelles modalités d’exercice du pouvoir qui feraient de celui-ci un service plutôt qu’un privilège.
D’où un nouveau type contrat entre le pouvoir et la société devrait être recherché en profondeur.
La démocratisation est un pas mais s’imposent tout autant d’autres valeurs véhiculées par la tradition judéo-chrétienne et ecclésiastique.
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Jules KAMABU VANGI SI VAVI, Docteur en Théologie de l’Université Marc BLOCH de Strasbourg, est pasteur à Goma et Professeur de Théologie Systématique, de Philosophie et d’Ethique à l’Université Libre des Pays des Grands Lacs, en R.D.
Congo.
Ses axes de recherche portent sur la théologie, la philosophie et l’éthique.
Fiche technique