Notre dignité. Un féminisme pour les Maghrébines en milieux hostiles
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La baisse de la fécondité perceptible dans plusieurs pays d’Afrique sub-saharienne dès la fin de la décennie 1980 s’effectue à des rythmes différents selon les catégories sociales des populations.
Dans presque tous les pays, les différences les plus frappantes se situent entre les zones urbaine et rurale avec des vitesses de transition nettement plus accélérées dans les capitales africaines.
L’évolution des comportements procréateurs des populations urbaines suscite de nombreuses questions.
On s’interroge notamment sur l’influence des mutations socio-économiques sur la vie reproductive des hommes et des femmes de la capitale du Cameroun.
Dans quelle mesure les trajectoires socio-économiques des hommes et des femmes caractérisées par le chômage de longue durée, la stabilité dans les catégories sociales pauvre et moyenne ont-elles joué sur le calendrier de fécondité ? Quel a été le rôle du développement social et économique de la période de forte croissance de l’économie ? C’est à ces questions que tente de répondre cette recherche à partir des données retraçant les parcours de vie des hommes et des femmes nés entre 1942 et 1971.
Ngoy KISHIMBA est docteur en démographie de l'Université de Paris X - Nanterre.
Il est actuellement Représentant Assistant du Fonds des Nations Unies pour la population en République Démocratique du Congo.
Il a travaillé auparavant comme Chercheur à l'Institut de Formation et de Recherche Démographiques de l'Université de Yaoundé II.
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