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L'érosion de la biodiversité et les menaces sur les écosystèmes forestiers n’épargnent aucun Etat.
Pour changer la donne, les Etats se confrontent aux questions de coopération entre acteurs dans la restauration ou dans la mise en valeur de la diversité biologique.C’est dans ce sens qu’une étude a été menée dans le Parc National de Lomami, en République Démocratique du Congo, afin d’une part, analyser les raisons majeures qui ont conduit la Fondation Lukuru à s’impliquer dans l’érection de cette aire protégée; et d'autre part, décrypter cette coopération au rendez-vous du développement durable dont ont besoin les communautés riveraines du PNL.
Nous avons trouvé que s’il est vrai que la Fondation Lukuru a travaillé en synergie avec la RDC pour la mise en place du Parc National de Lomami, elle s’est illégalement muée en co-gestionnaire de l’aire protégée au lendemain de sa création.
Ainsi, face à la faillite de l’Etat congolais, au manque de l’expertise et à son incapacité financière pour gérer ses aires protégées, la question d’opportunité du nouveau parc a été posée mais celle de durabilité et d’enjeux de création de cette aire protégée ne sauront dépasser l’analyse à court terme.
Willy Mbombo Mandembe est licencié en Relations internationales et Master en Gestion de la biodiversité et aménagement forestier durable.
Il est Assistant à l’Université de Kisangani et énarque de la cinquième promotion en RDC.
Il mène ses recherches dans les domaines de géopolitique, géostratégie, intégration régionale et environnement.
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